Ces astuces psychologiques qui améliorent la prise de décision

Ces astuces psychologiques qui améliorent la prise de décision

Nos vies sont constituées d’une multitude de décisions. Qu’il s’agisse de choisir où on va habiter, ce que l’on souhaite manger, si on reste dans un poste de travail qui ne nous correspond pas ou encore quel sac de voyage acheter : le choix est infini et les possibilités multiples. Bien évidemment, selon le contexte, une décision est plus ou moins facile à prendre. Cependant, notre quotidien est marqué par ces choix, qu’ils soient petits ou grands, et qui forgent petit à petit notre vie.
 
La prise de décision est donc une obligation quotidienne, mais c’est également un talent à travailler ! En effet, beaucoup de personnes se retrouvent paralysées face à un choix. Elles ont peur de l’échec ou redoutent de se tromper. Or, la prise de décision est au centre de notre individualité : elle constitue une liberté fondamentale, nous permet de devenir meilleur et de mener la vie que l’on souhaite créer.

Choisir la direction dans laquelle aller est parfois un vrai casse-tête ! 
Faire un choix requiert donc à la fois d’être en phase avec ses émotions, mais également de faire preuve d’une certaine rationalité. Tout est tourné vers un futur incertain : est-ce que ce choix sera le bon ? Est-ce une décision raisonnable ? Est-ce que la peur m’empêche de faire ce que je souhaite réellement ? Tout est une question de juste équilibre. Or, dans ces moments de stress, notre cerveau a tendance à nous jouer des tours et nous plonger dans le doute. Ces mécanismes cognitifs peuvent donc être néfastes et nous empêcher de faire le bon choix.
 
Pour vous aider dans cette démarche, voici quelques pièges psychologiques qui peuvent nuire à votre capacité à prendre une décision, et comment les déjouer.

La prédiction affective

Face à de nombreux choix, nous restons souvent paralysés

Commençons par un exemple : vous souhaitez réserver vos prochaines vacances, mais vous hésitez entre une semaine à la mer ou une semaine au ski. Afin de prendre cette décision, vous allez imaginer quelles vacances vous souhaitez passer, notamment grâce à des images visuelles. Cette capacité à se projeter dans l’avenir peut nous jouer des tours : en effet, bien souvent, nous avons tendance à exagérer nos prédictions. C’est ce que les psychologues Daniel Gilbert et Timothy Wilson ont appelé la prédiction affective. Dans notre exemple, soit on s’imagine passer des vacances de rêve au soleil, soit on se laisse envahir par la peur (des avalanches par exemple) et on redoute le pire à la neige. C’est donc un biais particulièrement connu en psychologie : on a tendance à surestimer l’impact de nos décisions. Même s’il ne s’agit que d’acheter une voiture, on croit à tort que ce choix aura de lourdes conséquences pour notre avenir, ce qui nous paralyse. Se plaindre n’est donc pas la solution : il suffit de reconnaître ce phénomène lorsqu’il survient pour mieux s’en détacher.

L’aversion à la perte

Autre phénomène psychologique connu : l’aversion à la perte, théorisée par le psychologue Daniel Kahneman. Que nous explique-t-il ? En réalité, les êtres humains ont bien plus peur de perdre quelque chose qui est déjà en leur possession, plutôt que de gagner quelque chose d’autre. Cela a donc de grandes conséquences sur notre capacité à prendre une décision : en effet, la moindre perte probable est perçue immédiatement comme une menace par le cerveau, qui va amplifier la peur pour nous empêcher d’agir. Bien entendu, il ne faut pas perdre toute rationalité, mais connaître ce phénomène est important lorsqu’on souhaite prendre une décision qui nous permettra d’être heureux sur le long terme, malgré un renoncement minime au départ. Alors, plutôt que d’imaginer un futur probable, pourquoi ne pas trouver une personne de votre entourage qui a déjà fait un choix similaire et observer les conséquences de sa décision de manière rationnelle ?

Le sophisme du joueur

Passons enfin à un biais cognitif bien connu : le sophisme du joueur. On l’explique souvent avec le jeu du pile ou face : si vous lancez votre pièce 15 fois et qu’elle tombe toujours côté pile, vous serez enclin(e) à parier sur face pour les prochaines. Par exemple, lorsque l'on joue sur des paris sportifs comme le propose la plateforme Betway, il est important de faire preuve de patience et de ne pas se laisser influencer ce biais cognitif qui pourra venir influencer notre jugement. Analyser tous les résultats passés dans un choix aléatoire est donc contre-productif ! C’est une astuce bien connue, notamment dans le monde de la finance et de la bourse, où ce biais est souvent à l’œuvre.