Qui sont ces jeunes militants, présents en nombre lors du rassemblement d'Eric Zemmour ?

Qui sont ces jeunes militants, présents en nombre lors du rassemblement d'Eric Zemmour ?

Lundi 6 décembre, Quotidien a rendu compte de sa présence au rassemblement d'Eric Zemmour à Villepinte. Les réactions des jeunes militants ont été très vives.

Dimanche 5 décembre 2021, le premier meeting de campagne d'Eric Zemmour s'est tenu à Villepinte, en Seine-Saint-Denis. Son premier meeting politique depuis l'annonce de sa candidature à l'élection présidentielle de 2022. Et de violents affrontements ont eu lieu entre les participants et les militants de SOS Racisme. Mais aussi contre l'équipe de l'émission Quotidien, présente à l'événement.

La décision historique de l'équipe de Quotidien

Lundi 6 décembre 2021, au lendemain de cette journée extrêmement tendue, Yann Barthès et ses équipes sont revenus sur les événements à l'antenne. "Et pour la première fois, nous avons pris la décision de quitter une assemblée avant la fin", a déclaré la journaliste Sophie Dupont autour de la table.

Munies de leurs fameuses casquettes rouge vif, les équipes du programme TFX ont tenté d'interviewer les jeunes Zemmour, présents en nombre lors de la rencontre. "Pourquoi Éric Zemmour aujourd'hui ?", a demandé la journaliste à un jeune homme dans la salle. Si la question était assez simple, les réactions ont été compliquées.

Les jeunes militants n'ont pas fait dans la dentelle.

En effet, les relations entre Eric Zemmour et Quotidien ne sont pas au beau fixe. Autour d'eux, des centaines de participants ont lancé un torrent d'insultes à l'encontre de l'animateur des écuries de TF1. "Bouhhhh Yann (...) tout le monde déteste Quotidien, les gauchiasses dehors", ont-ils d'abord scandé avant de hurler "Zemmour", si fort que l'intervieweuse a dû s'éloigner, ne pouvant plus faire son travail.

Et certains, qui ne voulaient pas être filmés par le média, ont également caché l'objectif de la caméra avec le drapeau français. Toute l'assemblée a alors hué les deux coéquipiers en criant : "Collabo Quotidien, sales gauchos", avant qu'ils ne soient exfiltrés par les agents de sécurité du candidat.

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