Le carnet de santé, qui sera remplacé par le carnet de vaccination à partir de lundi, fait désormais partie intégrante de notre quotidien. Que ce soit au restaurant, au cinéma ou à la salle de sport, nous devons à chaque fois sortir notre téléphone portable pour montrer le code QR qui nous permet de prouver notre schéma de vaccination. Mais pour certaines personnes qui ne possèdent pas de smartphone par exemple, cela peut poser problème. L'entreprise Evolis, basée près d'Angers, a eu l'idée de proposer une impression du carnet de vaccination au format carte de crédit afin de simplifier la vie de ces Français.
Une aubaine pour les personnes âgées, mais pas seulement.
Pour faciliter cette démarche, l'entreprise a développé une petite imprimante reliée à une application mobile appelée "Duplipass". Après avoir scanné le code QR, l'appareil délivre en moins de 20 secondes un certificat Covid prêt à l'emploi. Ceux-ci sont ensuite vendus 3 € l'unité par les commerçants, qui ont eux-mêmes payé 1290 € pour s'offrir l'appareil.
Aujourd'hui, près de 200 magasins sont équipés de cette machine, qui touche un public beaucoup plus large que les seules personnes âgées, comme on pourrait s'y attendre. Nathalie Clément, chef de groupe marketing chez Evolis, a expliqué à 20 Minutes :
"Nous pensions que la solution s'adresserait principalement aux personnes âgées. Mais en réalité, le profil des clients est beaucoup plus large. Il y a ceux qui ne sont pas à l'aise avec le numérique, ceux qui ont des problèmes avec leur smartphone, ceux qui ne veulent pas s'encombrer en faisant du sport, ceux qui cherchent une solution d'urgence. La carte se glisse sans problème dans un portefeuille ou un porte-monnaie, elle ne se déchire pas et ne craint pas l'eau".
Une approche qui s'inscrit dans la durée et qui est appelée à se développer.
Le côté pratique de la carte, plus facile à manipuler qu'un téléphone sans risque de tomber en panne de batterie, est de plus en plus attrayant. L'entreprise s'attend donc à un développement important dans les prochaines semaines.
"Nous n'en sommes qu'au début. Nous nous attendons à une forte évolution, car la situation sanitaire devrait perdurer. Et si le carnet de santé venait à disparaître, les imprimantes pourraient très bien être transformées pour imprimer d'autres informations", conclut Nathalie Clément pour 20 Minutes.
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