La crise sanitaire va continuer à peser sur certaines spécialités du baccalauréat. Pour aider les élèves, Jean-Michel Blanquer a misé sur le changement... Allo Trends vous dévoile tout de A à Z.
La pandémie chamboule le baccalauréat
Depuis plusieurs mois, la crise sanitaire perturbe notre quotidien. Les lycéens sont les premiers à en faire les frais !
L'année dernière, certaines épreuves du baccalauréat ont été organisées différemment. Aux dernières nouvelles, la pandémie de Covid 19 pourrait bien chambouler la nouvelle édition du baccalauréat de cette année.
Pour faire face à ces nouvelles vagues, l'État a décidé d'agir. Comme le souligne Ouest-France, des épreuves du baccalauréat prévues les 14 et 16 mars pourraient être reportées ?
Pas de panique ! Les dates concernées pourraient tomber entre mars, mai ou juin. Selon nos confrères, Jean-Michel Blanquer s'appuie sur l'avis des syndicats et des représentants des parents d'élèves pour prendre sa décision.
Le ministre de l'Éducation nationale devrait annoncer son idée finale avant la fin de la semaine. "Dans les huit jours", a fait savoir l'homme politique le 24 janvier à Tourcoing.
En ces temps de crise sanitaire, la prudence est de mise. "La question est maintenant de décider entre mai et juin, mars (...)", a-t-il déclaré pour BFM TV.
Mais aussi : "Le mois de mars permet aussi aux élèves d'avoir [...] une note à ce moment de l'année (...). Qui comptera ensuite dans Parcoursup".
Devant les journalistes, Jean-Michel Blanquer s'est voulu rassurant. Par ailleurs, il a également vanté la volonté de "revaloriser le baccalauréat".
Les syndicats et le Conseil national de la vie lycéenne s'interrogent également sur le sujet. Jean-Michel Blanquer semble ouvert à la discussion afin de prendre la meilleure décision.
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De nouvelles informations sur les spécialités suivront
Pour le baccalauréat, Jean-Michel Blanquer a également promis "des ajustements autour de l'examen tel qu'il sera". "Ceux qui disent mai ou juin ont aussi des arguments quand ils disent que la crise sanitaire a entraîné des retards pour les élèves", a-t-il dit. "Il faut leur donner du temps, il faut aussi entendre cela", a-t-il ajouté.
Pour rappel, les "épreuves spéciales" sont celles que les élèves choisissent en terminale. Elles ont été créées par Jean-Michel Blanquer dans le cadre de la réforme du baccalauréat.
Ces notes ne sont pas à prendre à la légère. En effet, elles comptent pour 32 % de la note finale du baccalauréat. Ce n'est pas rien !
Ce sera donc une grande première... Si la pandémie continue de se propager, l'annulation des examens ne sera pas la seule option.
Il pourrait aussi être décidé de reporter ou d'adapter les examens. Pour l'instant, les avis divergent...
"Mars est trop tôt, car janvier et février ont été ou seront très perturbés. Juin est trop tard, car les enseignants spécialisés ne peuvent pas à la fois corriger les copies et organiser le grand oral. Mai nous semble être la meilleure solution pour les élèves", a admis Claire Krepper, secrétaire nationale du SE-Unsa.
"Maintenir les examens en mars risque de mettre tout le monde dans une situation tendue, car nous avons encore 12% à 15% d'enseignants absents à cause du Covid-19″, a complété Catherine Nave-Bekhti, du Sgen-CFDT.
Passer le baccalauréat en juin serait également problématique... C'est en effet à cette période que les élèves passeront le Grand Oral. Un véritable casse-tête. Le suspense reste donc entier !