Zéphirin Diabré : « Notre optique, c’est "vérité, justice, réconciliation" » #BurkinaFaso

Le 18 novembre 2020, la chaîne Youtube de RFI a sorti un nouveau contenu qui a attiré toute notre attention, cet article va pouvoir donner un coup de projecteur dessus et pourquoi pas vous faire découvrir cette vidéo.

Comme vous le savez, ce n’est pas la première fois qu’on parle de la chaîne Youtube RFI sur Allo Trends, et à chaque fois ça vous captive toujours autant ! En même temps, on vous comprend, les contenus qu’on y trouve sont tout simplement uniques. Et c’est pour cela qu’on vous en parle aujourd’hui, cette toute nouvelle vidéo devrait vous intéresser.

Nous vous proposons aujourd’hui de retrouver la dernière vidéo de la chaîne Youtube RFI qui s’appelle tout simplement Zéphirin Diabré : « Notre optique, c’est "vérité, justice, réconciliation" » #BurkinaFaso. Si vous l’avez apprécié, n'hésitez pas à like le contenu pour ainsi soutenir l’auteur de la vidéo !

Là vidéo est à peine postée depuis moins d’une heure qu’elle fait actuellement extrêmement parler d’elle sur le web. D’habitude les nouvelles vidéos de la chaîne Youtube RFI font bien moins parler. Bientôt en tendances ? C’est en tout cas tout le mal qu’on lui souhaite vu le boulot que fait cette chaine depuis de nombreuses années déjà !

A la télévision, il est très difficile de rentrer en contact avec les animateurs ou bien même les producteurs d’une émission. Sur internet c’est beaucoup plus facile de contacter un vidéaste lorsqu’on souhaite lui faire des retours à propos d’une vidéo publiée sur Youtube ! Vous avez 2 grands moyens pour parler à un Youtuber, le moyen le plus commun est en utilisant l’adresse email qui est affiché sur sa chaîne Youtube (dans la partie “A propos”). Cependant, tous les youtubers n’ont pas forcément le temps de répondre à chacun d’entre vous, c’est pour cela que vous pouvez aussi essayez de les contacter sur leurs réseaux sociaux.

Bon et bien c’est bientôt le moment de conclure ce papier, vous pouvez revoir la vidéo Zéphirin Diabré : « Notre optique, c’est "vérité, justice, réconciliation" » #BurkinaFaso si vous le souhaitez, elle devrait être encore disponible quelque temps. Nous espérons vous retrouver au plus vite sur Allo Trends, d’ici là vous allez pouvoir regarder d’autres vidéos de RFI en cherchant un peu sur notre plateforme dédiée. Si vous avez déjà fait le tour, allez sur Youtube, le contenu y est quasi infini !

Et voilà c’est déjà fini, on se revoit très bientôt sur Allo Trends pour un nouvel article. Bisous bisous !

À titre informatif, vous pouvez retrouver ci-dessous la description de la vidéo Zéphirin Diabré : « Notre optique, c’est "vérité, justice, réconciliation" » #BurkinaFaso publiée par la chaine Youtube RFI :

L’opposant Zéphirin Diabré, 61 ans, leader de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), se présente pour la seconde fois à la magistrature suprême : il était arrivé 2e en 2015, avec 29,65% des voix. Ancien ministre du Commerce de 92 à 94, puis ministre des Finances jusqu’en 1996 sous Blaise Compaoré, Zéphirin Diabré propose de former un gouvernement de réconciliation nationale, s’il est élu. Il est en ligne de Ouagadougou.
---- RFI : Zéphirin Diabré, sur le plan sécuritaire, si vous êtes élu, qu’est-ce que vous comptez faire de mieux en matière de lutte contre le terrorisme ?
Zéphirin Diabré : D’abord, sans aucun doute, apporter une différente approche, puisque nous sommes des êtres différents, celui qui a la charge du pays actuellement et moi, et donc sans aucun doute sur les questions d’organisation de l’armée, de stratégie, de motivation. Il y aura une nouvelle approche. Nous avons publié un livre blanc, dans lequel il y a un certain nombre de propositions.
Par exemple, la mise en place d’un corps de garde-frontière, pour nous assurer que des infiltrations de terroristes puissent être prévenues à l’avance, des moyens pour motiver davantage et équiper nos Forces de défense et de sécurité, la création d’un collège de guerre pour avoir une vision beaucoup plus stratégique sur ces questions et j’en passe.
Mais sans aucun doute, la différence fondamentale qu’il y a entre moi et ceux qui nous gouvernent, c’est la question de savoir si cette lutte contre le terrorisme peut être gagnée uniquement sur le plan militaire. J’observe, par exemple, ce qui se passe en Afghanistan avec les talibans. Je vois que les Américains et leur armée, qui est la plus puissante du monde, avec tous les moyens dont ils disposent, n’ont pas réussi à éradiquer le phénomène en vingt-trente ans de combats. Ils en sont revenus à des discussions avec les parties en présence. Donc l’option d’identifier parmi ceux qui nous attaquent, des femmes et des hommes avec lesquels on peut nouer un dialogue, est une option que je n'écarte pas.
RFI : Est-ce que cela veut dire que vous pourriez dialoguer avec des groupes armés, et sur quels points ?
Z.D.: Oui, mais justement, si on ne commence pas la démarche, on ne sait pas quelles sont leurs revendications. Qu’est-ce qu’ils veulent ? Qu’est-ce qu’ils attendent de nous ? Et qu’est-ce nous pouvons attendre d’eux et que l’on peut concéder ? Ce sont des questions qu’il faut évaluer. Mais pour le faire, il faut que l’on ait une démarche de dialogue, qui permettra d’abord de savoir qui nous avons en face. Là, j’ai le sentiment que l’on a plusieurs groupes en face de nous et que tous ces groupes n’ont pas les mêmes revendications. Il y a forcément, dans certains de ces groupes, des revendications qui sont gérables.
Si par exemple, un groupe me dit que son engagement dans ce combat repose sur l’idée que leur zone, leur territoire, leur région est abandonnée, je leur fais une offre de développement avec un plan d’urgence. Je pense qu’il va mener le combat. Si nous avons une approche de cette nature, cela permettra d’identifier, peut-être, parmi tous ces groupes qui nous attaquent, ceux avec qui on peut avoir un dialogue. Pour d’autres avec lesquels on ne pourra pas avoir ce dialogue, la solution militaire va continuer. Mais dans tous les cas, si on arrive à casser leur front, c’est un plus pour nous et pour nos armées.
RFI : Mais le fait de dialoguer avec des groupes armés, est-ce que ce n’est pas un signe de faiblesse finalement, de la part des autorités en place ?
Z.D. : Demandez cela aux Français qui ont dialogué avec des groupes armés de l’Algérie, est-ce que c’est un signe de faiblesse ? Ils les ont qualifiés de terroristes et après il y a eu les Accords d’Evian. Donc c’est une option. Je ne dis pas que c’est la seule. Pendant que nous continuons l’option militaire, il faut que l’on voie si l’on peut identifier des gens avec lesquels ont peut discuter.
RFI : Si vous êtes élu, est-ce que vous accepterez la main tendue par l’ancien président Blaise Compaoré, qui souhaite offrir ses services pour lutter contre les groupes jihadistes ?
Z.D. : Bien entendu. Si je suis élu, je mettrai en place un gouvernement de réconciliation nationale, dans lequel toutes les grandes composantes de notre vie politique seront présentes, y compris le MPP, parce que j’estime que chacun peut apporter quelque chose. Le président Blaise Compaoré a dirigé ce pays pendant presque trois décennies. Il a une expérience, il a des connaissances, il a peut-être aussi des contacts qui peuvent nous être utiles. Il n’y a pas de honte à faire en sorte que, quelqu’un qui a servi son pays à ce niveau-là, puisse lui apporter ce concours-là. L’optique que nous avons choisie, c’est « vérité, justice, réconciliation ». Je m’en tiens à cela.
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