Meeting d'Éric Zemmour : Éric Naulleau soutient le polémiste ? Il se défend dans TPMP

Meeting d'Éric Zemmour : Éric Naulleau soutient le polémiste ? Il se défend dans TPMP

Selon Éric Naulleau, il ne faisait que son travail. Nous vous donnons toutes les infos sur la polémique.

Alors que le rassemblement d'Éric Zemmour a été pointé du doigt en raison des nombreux débordements violents, son ami le journaliste Éric Naulleau a lui aussi été fortement critiqué. Quelles en étaient les raisons ? De nombreuses personnalités se sont étonnées de voir l'essayiste au premier rang lors de la manifestation du polémiste. "Pathétique, Éric Naulleau, après avoir publié un livre avec un néonazi antisémite, se retrouve ce soir au premier rang du meeting de Zemmour. Le même, s'indignera d'être traité de facho, insultera La France Insoumise (LFI) et prétendra être de gauche", a tweeté Alexis Corbière, député LFI. Une critique qui a fait réagir le principal intéressé.

"Je préfère faire mon travail de journaliste au premier rang d'un meeting plutôt que de faire, comme M. Corbière et ses amis, mon travail de collabo au premier rang d'une manifestation islamiste", a répondu Éric Naulleau. Hier soir, le journaliste s'est expliqué sur le plateau de TPMP.

"Vous devriez arrêter de vous dire de gauche si vous ne savez jamais quelle mesure de gauche vous avez toujours défendue. Monsieur Eric Naulleau, vous avez fait toute votre carrière dans la roue de l'extrême droite. (...) Sans les fachos, vous n'êtes rien", a lancé le porte-parole de La France Insoumise, David Guiraud. "Il n'y a personne au monde qui ait aussi souvent apporté la contradiction à Éric Zemmour. L'émission 'Zemmour et Naulleau' reposait sur l'opposition entre nous deux", a rétorqué Éric Naulleau. "Alors, posez-vous une question : comment la gauche a-t-elle pu en arriver à l'état lamentable dans lequel elle se trouve aujourd'hui ? À cause de gens comme vous", a-t-il ajouté. "Éric Zemmour est un ami. Je ne renierai jamais mon amitié avec Éric Zemmour. (...) C'est l'un des principaux prétendants à l'élection présidentielle, donc j'avais toutes les raisons d'être là", a expliqué le journaliste, qui a regretté la polémique "surréaliste". Il y a quelques jours, le polémiste d'extrême droite avait officiellement annoncé sa candidature à l'élection présidentielle.