La cyberattaque a eu lieu dans une entreprise partenaire suisse dont l'objectif était de stocker les données de millions d'utilisateurs membres de la Croix-Rouge. Le directeur général de l'entreprise, Robert Mardini, a déclaré dans une déclaration en anglais : "Cette cyberattaque met encore plus en danger les personnes vulnérables, celles qui dépendent déjà des services humanitaires".
Le directeur du CCIR exprime la nécessité d'un dialogue.
Le directeur général du CCIR (Croix-Rouge et Croissant-Rouge) s'est exprimé jeudi 20 janvier sur le vol des données personnelles de plus d'un demi-million d'utilisateurs. Parmi les personnes concernées, il y aurait un certain nombre de détenus ou de personnes disparues.
Sans savoir pourquoi et dans quel but cette cyberattaque a eu lieu, Robert Mardini s'exprime comme suit (traduit de l'anglais) dans une déclaration dans laquelle il s'adresse directement aux pirates informatiques :
"Attaquer les données de personnes considérées comme disparues rend l'angoisse et la souffrance des familles encore plus difficiles à supporter".
Les personnes piratées déjà très vulnérables
Les dégâts sont d'autant plus importants si l'on considère que les membres de la Croix-Rouge ou du Croissant-Rouge sont des personnes déjà confrontées à de grands malheurs (séparation familiale, migration liée à un conflit, membre de la famille incarcéré en prison).
Ce type de piratage n'est pas nouveau et se développe depuis quelques années, mettant en péril la sécurité des données des entreprises ou des particuliers. La cyberattaque de juillet dernier, qui a touché près de 1000 entreprises aux États-Unis, en est un exemple. Ce type de "cyber-guerre" à l'échelle d'un pays est devenu une arme politique et financière, puisque d'énormes rançons et extorsions sont exigées.
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