Menace contre les NFT de Pulp Fiction vendus par Tarantino

Menace contre les NFT de Pulp Fiction vendus par Tarantino

La NFT a été un sujet très discuté en 2021. Une technologie basée sur des crypto-monnaies comme l'ETH et le SOL a déjà permis de créer des fortunes comme celle d'une artiste de 12 ans. Et comme vous le savez, même Quentin Tarantino s'est lancé et a proposé une collection NFT pour Pulp Fiction. Les scènes coupées seront mises aux enchères le 17 janvier, de sorte que les acheteurs deviendront propriétaires. Car c'est le principe d'un jeton non fongible : l'objet numérique vous appartient. Ici, une partie de Pulp Fiction. Mais si Quentin Tarantino a réalisé le long-métrage, c'est Miramax qui en détient les droits. Et aujourd'hui, les NFT font l'objet d'une menace de la part du studio, comme l'explique Deadline.

Miramax estime que Quentin Tarantino ne peut pas vendre les NFT de Pulp Fiction, dont la vente aux enchères aura lieu la semaine prochaine. Le studio explique que les droits "limités" du cinéaste ne lui permettent pas de "battre des NFT uniques liés à [notre] propriété intellectuelle pendant qu'une procédure judiciaire est en cours". Miramax estime que le cinéaste tente de "tirer profit du contenu, des droits de propriété intellectuelle et de la marque" qu'il possède. Et la société menace. Si Quentin Tarantino poursuit la vente, les bénéfices générés pourraient lui revenir. Miramax demande au réalisateur "d'informer les acheteurs potentiels des risques liés à l'achat de ce NFT non autorisé". Grosse ambiance.

Miramax ajoute que les NFT doivent être restitués par les acheteurs, qui "perdent l'argent qu'ils ont payé". Les studios de cinéma sont également menacés, car ils assument "une responsabilité supplémentaire" en cas de revente, précise le studio. Comme vous l'avez certainement remarqué, le torchon brûle entre Quentin Tarantino et la société avec laquelle il a travaillé sur Pulp Fiction. Miramax fait valoir ses droits puisqu'elle est propriétaire du long métrage du cinéaste. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, son film ne lui appartient pas ! Et c'est précisément l'objet du litige. Quentin Tarantino ignore toutefois ces menaces pour le moment, puisque la vente aux enchères n'a pas été annulée.