Hall of Game : les antihéros les plus emblématiques des jeux vidéo

Hall of Game : les antihéros les plus emblématiques des jeux vidéo

Tout le monde n'a pas la chance d'être un héros bien sous tous rapports comme un certain Superman. D'autres personnages présentent une dualité intéressante, entre le bien et le mal. Et dans les jeux vidéo, ils sont légion.

L'antihéros n'est pas un concept nouveau dans la culture populaire, bien au contraire. Dans la littérature et le cinéma, il existe depuis un certain temps déjà des personnages qui se situent entre le bien et le mal et qui ont une structure moins manichéenne que les aventures classiques des super-héros. Ici, nous avons affaire à des personnages profondément humains, notamment en raison de la dualité qu'ils mettent en avant : Ils sont attachants et font parfois le bien, mais ils commettent aussi de véritables crimes au cours de leurs aventures, non pas parce qu'ils sont intrinsèquement mauvais, mais parce qu'ils estiment que leurs actes sont justifiés. Taxi Driver, l'un des films mettant en scène l'un des antihéros les plus emblématiques de l'histoire du cinéma, en est un exemple. Mais qu'en est-il des jeux vidéo ?

Dans un monde apocalyptique où l'humanité semble périr d'une pandémie qui transforme les hommes en monstres, Joel a pourtant la solution pour sauver l'humanité sous les yeux. Car si sauver le monde signifie sacrifier celle qui est finalement devenue sa fille adoptive, Ellie, cela n'a aucune importance pour Joel. Un personnage qui est à la fois foncièrement bon et qui a la force de tuer quand il le faut.

Conker est l'antihéros par excellence. Il a pourtant tout d'une mascotte mignonne pour les enfants des années 90. Mais quand on joue au jeu, on se rend compte qu'on n'a pas affaire à un écureuil classique : Conker boit, jure et peut tout simplement être insupportable avec son entourage. De plus, il n'est motivé que par une seule chose dans ses aventures : L'argent. Bref, on est loin de la bonté d'un Mario ...

Il est l'un des antihéros les plus jeunes, mais aussi les plus marquants, des jeux vidéo : Harrier du Bois n'a aucun souvenir de sa vie, mais au cours de son aventure, il finit par rassembler peu à peu les fragments. Ce faisant, il se rend compte qu'il n'est pas un saint, bien au contraire : c'est un alcoolique notoire, autodestructeur et assoiffé de sang, prêt à se jeter dans la bataille dès qu'elle se présente. Un excellent personnage que l'on a autant envie d'aimer que de détester.

Arthur Morgan est à l'origine un sacré mauvais bougre. Mais ce qu'il y a de bien avec les choses, et surtout avec les antihéros, c'est qu'ils peuvent évoluer au fil du temps. Comme une vraie personne, justement ! Au cours de son aventure, Arthur Morgan prend les décisions qui lui semblent les meilleures, même si elles peuvent s'avérer être des erreurs. Et c'est à cela que l'on reconnaît un bon personnage d'un protagoniste en papier mâché.

Dans sa quête ultime de détruire tous les dieux après avoir été trahi par eux à plusieurs reprises, Kratos finit par perdre toute forme d'héroïsme. Il oublie même les potentielles victimes collatérales de ses affrontements grandioses, jusqu'à ce qu'il mette finalement toute la Grèce à ses pieds dans God of War III. Ce n'est qu'avec le reboot God of War de 2018 que nous découvrons une facette un peu plus conciliante du personnage.