Meta - le nouveau nom de Facebook - fait plutôt parler d'elle ces dernières semaines avec son intention de lancer dans les prochaines années son Metaversum, un domaine dans lequel elle devrait concurrencer Apple. Mais la firme américaine, confrontée à de nombreuses controverses depuis les révélations de Frances Haugen, se trouve dans une position où elle doit redorer son image. Et c'est ce que le géant dirigé par Mark Zuckerberg tente de faire aujourd'hui. Il soutient l'outil StopNCII.org, porté par l'association Revenge Porn Helpline, et a aidé à son développement.
Grâce à cet outil, une personne qui craint que certaines de ses vidéos intimes ne soient divulguées sur Internet peut créer un dossier et y télécharger ses photos. Celles-ci sont ensuite converties en une signature numérique unique qui est transmise à des plateformes telles que Facebook et Instagram.
Ces derniers peuvent alors comparer la signature avec les signatures des images et, en cas de concordance, les images sont supprimées. "La clé est de remettre le contrôle du contenu entre les mains des personnes directement concernées, afin qu'elles ne soient pas abandonnées aux caprices d'un auteur qui menace de le diffuser", explique Sophie Mortimer, responsable de Revenge Porn au SWGfL.