Elle dénonce son agression sexuelle dans le métavers de Facebook

Elle dénonce son agression sexuelle dans le métavers de Facebook

Pour de nombreux internautes, l'avenir est un mélange de NFT, de crypto-monnaies, de blockchain et de métavers. Un avis partagé par Facebook, ou plutôt Meta, qui s'est désormais lancé dans l'aventure. L'entreprise dirigée par Mark Zuckerberg vient de lancer la bêta de son monde virtuel Horizon Worlds, mais doit (comme d'habitude) faire face aux premières polémiques. En effet, en tant que précurseur du métavers, le réseau social n'a pas forcément pensé à tous les cas de figure possibles, comme la possibilité d'une agression sexuelle virtuelle. Et c'est justement ce qu'une utilisatrice dénonce, comme le rapporte The Verge, en parlant de son expérience dans Horizon Worlds.

Ce message a été découvert sur la page Facebook officielle du métavers Horizon Worlds. Une utilisatrice décrit qu'elle a été harcelée sexuellement par son double virtuel : "Le harcèlement sexuel est déjà assez grave en ligne, mais lorsque cela se produit dans la réalité virtuelle, c'est encore plus intense. Non seulement j'ai été touchée hier soir, mais d'autres personnes ont encouragé ce comportement. Ils m'ont fait sentir que j'étais seule dans cette pièce". Comme le rapporte The Verge, le vice-président d'Horizon Worlds, Vivek Sharma, a répondu à la plaignante : "C'est un bon feedback. Maintenant, nous devons rendre le verrouillage beaucoup plus facile". Ce dernier estime qu'il s'agit d'un événement "extrêmement malheureux".

Horizon Worlds devra faire face à ces situations où une personne peut être harcelée ou virtuellement touchée par une tierce personne. Le Metaversum offre déjà une zone sûre où l'on peut se tenir à l'écart sans que personne ne puisse interagir avec nous. Si l'utilisatrice ne l'a pas utilisé, le réseau social ne cherche pas à la blâmer et promet que l'outil sera plus facile à trouver : "Ce n'est jamais la faute de l'utilisateur s'il n'utilise pas toutes les fonctionnalités proposées", explique Kristina Milian, porte-parole de Meta. L'entreprise doit encore apprendre à gérer de tels cas.