Lidl : Révélations choquantes d'employés sur les conditions de travail

Lidl : Révélations choquantes d'employés sur les conditions de travail

Bien que très populaire, Lidl a été cloué au pilori par le passé en raison d'incidents graves liés aux conditions de travail de ses employés.

Leader incontesté du discount, l'enseigne allemande Lidl s'est imposée en France depuis quelques années. Lidl améliore chaque année ses catalogues et propose des produits insolites comme des baskets ou des bouteilles des meilleurs alcools du monde. Pour beaucoup, la marque est synonyme de qualité et son image ne cesse de s'améliorer. Pourtant, certains employés se sont déjà plaints des terribles conditions de travail qui y régneraient.

Lidl accusé d'homicide par négligence

C'est la face cachée du succès deLidl. A quel prix le succès de la marque allemande a-t-il été obtenu ? Les conditions de travail des employés ont fait l'objet d'une enquête et d'une inculpation en 2021.

Retour sur les faits. En mai 2015, le corps d'un employé est retrouvé pendu dans l'un des entrepôts de l'enseigne à Rousset, dans les Bouches-du-Rhône. Comme le rapportaient nos confrères du Parisien, le supérieur du défunt avait été victime d'un burn-out. Une enquête judiciaire avait alors été ouverte, suite à la diffusion d'un épisode de Cash Investigation deux ans plus tard.

Pressions illégales et perquisition à domicile

Le suicide de l'employé a ensuite conduit à la mise au banc des accusés de l'entreprise et à l'ouverture d'une procédure civile contre lui en 2020. A l'époque, le fait que Lidl ait exercé "une très forte pression managériale depuis l'arrivée d'un nouveau directeur régional" avait été pointé du doigt.

De plus, 20 minutes faisait état "d'ajouts imprévisibles de tâches sans leur donner les moyens adéquats". Quelques mois plus tard, une perquisition avait été autorisée à leur siège dans les Côtes-d'Armor et neuf personnes avaient été placées en garde à vue après le dépôt d'une quarantaine de plaintes pour harcèlement moral et discrimination syndicale.

En septembre 2021, une salariée du groupe à Ploumagoar s'était suicidée en écrivant une lettre incriminant son travail. Plusieurs mois avant son suicide, elle avait déjà alerté l'inspection du travail sur les humiliations subies, rapporte Nice Matin.