Lidl : le patron français met en garde contre des hausses de prix imminentes

Lidl : le patron français met en garde contre des hausses de prix imminentes

Alors que les prix de l'énergie, des carburants et des produits alimentaires continuent de s'envoler, le patron de Lidl France s'attend à ce que l'inflation augmente encore un peu plus dans les prochains mois.

En marge de la crise sanitaire et du conflit russo-ukrainien, une inflation importante est observée en France et un peu dans toute l'Europe depuis maintenant plusieurs mois. Et malheureusement, la fin de la hausse des prix de l'énergie, des carburants et autres produits de première nécessité n'est visiblement pas pour demain.

Selon Michel Biéro, le patron de Lidl France, interrogé par Le Parisien, les prix des produits alimentaires vont continuer à augmenter dans les mois à venir. "En janvier, j'avais estimé que l'inflation serait de 3 à 3,5 % au premier semestre 2022 dans l'alimentaire. Je pense maintenant que la hausse des prix en France sera probablement deux fois plus importante, de l'ordre de 5 à 8 %", a-t-il déclaré au quotidien.

Les prix vont continuer à augmenter, pas de pénurie en vue

"Certes, c'est beaucoup, surtout pour les familles à très faibles revenus, mais nous ne sommes pas dans la même problématique pour le pouvoir d'achat que la hausse des prix du gaz ou des carburants", poursuit le manager français du discounter allemand, particulièrement apprécié des Français

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Aucune pénurie n'est cependant à prévoir dans les magasins, et Michel Biéro appelle les Français à ne pas faire de stocks : "Il n'y a pas de risque de pénurie pour aucun produit actuellement. Je suis sûr que certains consommateurs ont encore dans leurs placards des pâtes périmées qu'ils ont achetées lors du premier confinement en mars 2020 ! Un surstockage ne ferait qu'aggraver la situation".

" Dans certains magasins, Lidl appelle déjà ses clients à "limiter" leurs achats en raison de "difficultés d'approvisionnement", notamment pour des produits comme l'huile de tournesol. Mais d'autres produits alimentaires pourraient également souffrir de la guerre en Ukraine.

"Il y a un vrai risque pour les poulets et les œufs. Dans ces deux cas, 80 pour cent du prix de production est lié à l'alimentation de l'animal, aux graines. Or, l'Ukraine était le grenier de l'Europe", explique Michel Biéro.

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