Super effrayant : un chirurgien grave ses initiales dans le foie de ses patients !

Super effrayant : un chirurgien grave ses initiales dans le foie de ses patients !

Aller à l'hôpital pour une opération et en ressortir avec un "tatouage" sur le foie. Ce n'est pas le scénario du prochain film de Dexter, mais exactement ce qui est arrivé à certains patients du Dr Simon Bramhall. L'incident s'est produit en 2013 au Queen Elizabeth Hospital de Birmingham. Le Dr Bramhall y effectue des transplantations du foie. Cette opération délicate est réalisée à l'aide d'un scalpel à jet d'argon. Il permet une coagulation et une dévitalisation rapides des tissus, ce qui contribue à une cicatrisation presque immédiate. Le chirurgien décide soudain de détourner son outil pour "signer" ses initiales sur le foie de son patient.

Loin d'être une "crise passagère", les faits sont répétés une seconde fois. Ce n'est que lors d'un contrôle ultérieur par un autre médecin que les faits sont découverts. Les autorités médicales sont averties. Là où l'on attendrait une action immédiate, on s'empêtre finalement dans les méandres de la bureaucratie. Qu'est-ce qui est le plus futile ? Simon Bramhall ne se verra réellement retirer son cabinet qu'en 2021 ! Dans l'intervalle, il sera suspendu puis démissionnera pour ne pas être licencié. En 2017, il sera condamné pour coups et blessures, mais sans peine de prison ferme. Ce n'est qu'en 2020 qu'il sera radié de l'Ordre des médecins, avant d'être réintégré et à nouveau radié en 2021, définitivement cette fois.

Lors d'une enquête, Simon Bramhall a expliqué aux policiers qu'il avait fait cela pour évacuer le stress des opérations longues et éprouvantes. Non sans une dose supplémentaire de cynisme sordide, Bramhall s'est même lancé dans un autre projet depuis sa suspension. Il a écrit plusieurs livres de thrillers médicaux, des "histoires de bistouri", dans lesquels il a présenté des situations tout à fait similaires à sa propre histoire. Et comme si cela ne suffisait pas pour en faire un scénario de mauvais téléfilm, il faut encore ajouter que le co-auteur des livres n'est ni plus ni moins qu'une des deux victimes. Quand la réalité dépasse à ce point la fiction, il vaut mieux rester chez soi et relire l'intégralité de la série Dexter. Au moins, il sait qu'il est mauvais !