TPMP : Ary Abittan est accusé de viol, un chroniqueur le défend et déplore 'l'hypocrisie' du cinéma

TPMP : Ary Abittan est accusé de viol, un chroniqueur le défend et déplore 'l'hypocrisie' du cinéma

Le "Doss du jour" de TPMP du vendredi 14 janvier avait pour titre : "Endetté jusqu'aux oreilles, comprenez-vous que le monde du showbiz a tourné le dos à Ary Abittan ? " Pour en parler, le chroniqueur Raymond Aabou, plus connu sous le nom de RaymondLeMatin, est venu sur le plateau. L'homme, qui avait également été convoqué par la police en septembre dernier pour une autre affaire, était très remonté et a défendu la présomption d'innocence de l'acteur. "Pour l'instant, il n'est pas coupable ! ", a-t-il martelé au micro. "Vous vous rendez compte de l'hypocrisie ? Vous ne l'avez même pas invité à la projection du film ! "

Raymond Aabou, qui est également chauffeur-livreur avant d'être chroniqueur, a notamment souligné que la qualité d'acteur d'Ary Abittan le rendait encore plus vulnérable que n'importe quel autre fonctionnaire de justice : "C'est un métier particulier, il n'y a pas d'autre travail où tu es accusé comme ça et où on te bloque ton travail. Si demain je suis accusé de quelque chose que j'ai fait avec la justice, je vais au travail et je conduis mon camion. " Sous les encouragements de Cyril Hanouna, le chroniqueur a poursuivi : " Mon patron me laissera travailler, je toucherai mon salaire, tant que je ne serai pas jugé, en aucun cas cela n'empiétera sur ma vie privée. "

Lorsque Valérie Bénaïm lui rappelle qu'Ari Abittan est tout de même accusé de viol, RaymondLeMatin poursuit son argumentation : "Mon patron me dirait : tu es en liberté ? - oui. Tu peux te déplacer librement ? - oui. Donc tu n'es pas au chômage ? Tu n'es pas licencié ? Alors tu travailleras demain. "Il n'y a que dans vos métiers que ce genre de choses arrive, qu'on traîne un homme dans la boue, vous imaginez l'hypocrisie de ce qu'on a fait au bon Dieu ?", a-t-il ajouté. Le chroniqueur de TPMP a conclu en affirmant que les gens de la profession "s'en lavent les mains comme s'il était coupable, non pas à 100 %, mais à 200 % ! "